La 21e journée n’a pas été favorable à la quasi-totalité des clubs bouiris. En effet, hormis la Jeunesse sportive de M’chedallah, qui a réussi à s’imposer sur son terrain face au JSA Zaâtra par le score étriqué de 1 à 0, les quatre autres représentants de Bouira ont été soit défaits, soit tenus en échec. A domicile, le Mouloudia Chaâbia de Bouira, en accueillant la coriace formation de Ben Aknoun, n’a pas réalisé ce qui était attendu de lui. Il dut se contenter de la parité du score (1-1) et du partage des points. Cette concession sonne comme un aveu de relâchement. Les Bouiris étant loin de la zone rouge et ayant assuré leur maintien mais aussi très loin du leader, donc sans ambition de jouer l’accession, ont évolué comme sur un air de vacances. De son côté, le Hamzaouia Club de Aïn Bessem, qui joue sa survie en Régionale II, a encore une fois été tenu au respect à domicile. Son adversaire du jour, la JS Ighil Ouazzoug lui a imposé le partage des points après lui avoir imposé la parité du score (1-1). Pour les Bessamis, le calvaire continue et les conséquences d’une très mauvaise gestion du club se font sentir.
En déplacements respectifs à Thénia et El Kseur, l’ASC El Hachimia et le MB Bouira y ont laissé des plumes. La première nommée savait à quoi s’en tenir, en se rendant chez le leader, malgré toute la détermination des joueurs. La facture fut assez salée : 2 à 0, tel a été le score qui a sanctionné une partie dominée par les locaux. Le Mouloudia n’a pas eu également de la veine. Il dut s’incliner face à l’OS El Kseur par la plus petite des marges. Une défaite qui met le club bouiri dans une très mauvaise posture. A neuf matchs de la fin du championnat, la menace de la relégation est plus que jamais présente et les Bouiris doivent retrousser les manches et redoubler d’efforts pour espérer sauver leur saison. En haut du tableau, le leader, plus que jamais serein, continue son parcours avec la même détermination et le même objectif : ne pas rater ses rencontres à domicile et glaner le maximum de points à l’extérieur.
B. Mechoub