Pas d’allégement des programmes d’enseignement

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S’exprimant, hier, lors d’une conférence de presse avec les membres de la Commission nationale des programmes (CNP), Benbouzid a d’emblée indiqué que  » Si je suis là, aujourd’hui (ndlr hier) se n’ai pas pour l’allégement des cartables mais bien pour proposer des mesures a entreprendre pour l’année prochaine.  »

 » Il n’y aura pas d’allégement, ni des cours, ni de cartables, pour cette année « , a-t-il souligné, en précisant toutefois, que  » l’allégement touchera seulement le volume horaires, pas plus, et ce, évidemment à partir de la rentrée scolaire prochaine.  » Et d’ajouter que de nouveaux réglages et ajustement seront portés aussi bien sur les programmes scolaires que sur l’aspect relatif à la vie dans les écoles.  » L’année prochaine verra, donc, selon le ministre, l’application de l’ensemble des mesures du plan de la réforme et dans les différents paliers de l’enseignement. Dans ce sens, il a fait savoir que  » il peut y avoir aussi au niveau de chaque école des casiers pour déposer les affaires scolaires.  »  » Chaque élève aura son casier où il mettra ses manuels et autres affaires afin d’alléger le cartable », précisera, le ministre. Celui-ci a tenu, tout de même, à rappeler que la réforme du système éducatif national, entamée il y a huit ans, n’est pas uniquement centralisée sur le volet pédagogique (programmes scolaires, manuels, encadrement pédagogique…), mais elle concerne également la réhabilitation des infrastructures scolaires dans l’objectif de permettre aux élèves d’étudier dans des conditions meilleures. Pour l’année scolaire en cours, le ministre a signalé, que 54 million de manuels scolaires ont été mis à la disposition des élèves, dont 10 à 15 % restent invendus.  » La bataille du manuel scolaire sera réglée cette année « , a estimé le ministre, en affirmant que  » nous allons passer à la réalisation des manuels beaucoup plus de qualité. » Quant à l’infrastructure scolaire, le ministre dira :  » De gros efforts ont été fournis dans ce sens, se traduisant par le passage du nombre des établissements scolaires du simple au double.  » « Nous avons construit en huit ans, le double de ce qui a été construit depuis 1962 à 1999 », a-t-il affirme. Une enveloppe assez conséquente, dépassant les 60 milliards de dinars, a été allouée au seul volet de la réhabilitation des infrastructures scolaires, ce qui dénote l’importance accordée à cet aspect.

N. Bel

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