l Ils étaient une trentaine à avoir garé leurs bus au niveau du boulevard de la Liberté, face au bloc administratif, pour une ultime tentative de règlement du problème qui fait qu’ils soient au 8e jour de grève. En effet, les transporteurs de la ligne Bouira-Béjaïa avaient entamé une grève depuis une semaine pour exiger des APC de Tazmalt et Akbou d’annuler leur décision de suspendre les arrêts de Guendouza à Akbou et Tazmalt-centre.
“Nous ne comprenons pas que ces APC décident que les transporteurs de la ligne Bouira-Béjaïa n’aient pas le droit de s’arrêter à Akbou et Tazmalt. Nous éprouvons d’énormes difficultés avec les usagers qui refusent de descendre par exemple à l’entrée de la commune d’Akbou alors qu’à Guendouza ils peuvent prendre le bus vers la ville ou vers un autre village. Nous avions essayé de résoudre ce problème avec les P/APC des deux communes et les chefs de daïra mais en vain. Le wali avait lui aussi refusé de prendre en charge ce problème en disant qu’il n’avait aucun pouvoir sur ce genre de décisions communales. Aujourd’hui nous sommes là pour une ultime tentative avec la direction des transports, et s’il n y a aucune suite nous passerons à une autre étape qui consisterait certainement à la fermeture d’une route nationale pour faire entendre notre légitime revendication” déclare sur un ton menaçant l’un des transporteurs gréviste.
Le sit-in organisé, hier, l’a été, comme la grève d’ailleurs,, sous l’égide de l’Union des transporteurs (UNAT). Cette paralysie d’une semaine a engendré moult problèmes aux voyageurs de ce trajet et encore nous sommes en période de vacances scolaires. Et si ça perdure après les vacances scolaires ?
A. Gana