Théâtre, malouf et poésie à Bouira durant le week-end

Partager

La persévérance de la Direction de la culture à vouloir rapprocher le Bouiri de l’univers de la création artistique commence, c’est le moins que l’on puisse dire, à porter ses fruits.

En effet, cette dynamique quasiment non-stop insufflée dans la wilaya accroche de plus en plus de jeunes et moins jeunes qui, il n’y a pas si longtemps, étaient anesthésiés par la morosité. Entre autres activités culturelles, le théâtre est l’activité qui a eu le plus de mal à susciter l’intérêt d’une jeunesse formatée par une décennie d’inculture. Retenir l’attention du jeune n’a pas été chose facile.

Mais, grâce à ‘’l’entêtement’’ affiché par les responsable de la chose culturelle, le théâtre finira par avoir raison d’une jeunesse qu’on a voulu chloroformer.

Ce week-end encore et après Fadhma, Arrêt fixe de Benguettaf a été apprécié, très applaudi par un public qui, désormais, ne cache plus sa soif. Grâce à leurs jeux, Rachid Djourourou, Rédha Takhrist interprétant les rôles du prisonnier et son geôlier ont réussi à capter l’attention des spectateurs

Sur un autre volet et toujours dans l’univers de l’art, la chanson de ‘’maître’’ est aussi l’autre variante que le Bouiri découvre agréablement sur scène.

Ce week-end, aussi, c’était le malouf qui s’est invité au lycée Seddik-Benyahia, devant un public ravi de décompresser grâce à quelques “touchiates” signées par Dib El Ayachi.

La production de ce dernier coïncidait avec la clôture du Festival national de la poésie scolaire et la fête du Mouloud Ennabaoui. Le chanteur a emballé la salle jusqu’à la fin du spectacle où le sénateur Bouha et le directeur de la culture lui paseront sur les épaules un burnous.

A retenir par ailleurs qu’une délégation d’une trentaine d’artistes de Bouira s’est rendue à Ain Defla pour prendre part aux « Journées nationales sur l’amazighité » dont la clôture est prévue pour aujourd’hui.

T.O.A

Partager