» Le problème de l’eau sera réglé en Algérie, à l’horizon 2009  »

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C’est ce qui a été annoncé, hier, par le Pr. Ahmed Kettab, directeur du Laboratoire de recherches en sciences de l’eau, en marge de la 4ème Conférence internationale sur les ressources en eau dans le bassin méditerranéen, WATMED4 (water Mediterranean) organisé, par le laboratoire de recherches des sciences de l’eau (LRS-eau) et l’école nationale polytechnique (ENP), et qui se déroulera pendant trois jours, du 22 au 24 mars, à Alger.  » De l’eau pour tous c’est l’affaire de tous « , tel est le défi auquel tentera de répondre cette rencontre internationale, organisé sous le haut parrainage des secteurs de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, et des ressources en eau, et sous l‘égide et avec le soutien moral de plusieurs institutions internationales, tels que le RMEI et sa chaire UNESCO, l’Académie de l’eau (France),…. Cette rencontre scientifique a regroupé des participants de différents pays du bassin méditerranéens, et ce, pour débattre la problématique de l’Eau dans ce Bassin et son impact sur le développement durable des pays de la région. Ce colloque vise, également, à regrouper les compétences du bassin méditerranéen pour créer une nouvelle occasion de dialogue et un large échange d’expériences et de résultats de recherche.

Lors de son intervention, le Pr. Ahmed Kettab, a indiqué que :  » C’est devant une conjoncture de pénurie croissante de l’approvisionnement en eau, et devant les problématiques liées aux changements climatiques, plusieurs organisations internationales tels que l’ONU, l’UNESCO, le plan bleu, le Conseil Mondial de l’eau, l’Agenda 21, le PNUE se sont attelées à une réflexion profonde sur les politiques de gestion durable des ressources en eau « . Ajoutant :  » il faut prendre le problème d’eau des deux cotés, car ce problème peu se poser par excès quand il y’a trop d’eau et ça entraine des inondations, ou bien dans le cas d’une sécheresse qui signifie le manque d’eau « . S’agissant du dessalement d’eau, le Pr. Kettab a affirmé que  » dans la première phase, au moins une vingtaine de stations ont, déjà, démarré « . Actuellement, la crise d’eau est la préoccupation majeure de l’humanité, la diminution des ressources hydriques par la surpopulation, la pollution, la désertification pose un sérieux et grave problème de développement. Par ailleurs, les travaux de cette rencontre ont été ouvert avec 13 sessions et trois ateliers. Plusieurs thèmes seront débattus tout au long de cette rencontre à savoir, changements climatiques : gestion intégrée des ressources en eau, effets sur les ressources en eau, dessalement des eaux de mers….

Lynda Louifi

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