Karim Djoudi : "l’OTH est disponible à vendre Djezzy à l'Etat algérien"

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M. Karim Djoudi, ministre des Finances, a réaffirmé jeudi qu' »Orascom Telecom Holding (OTH) a marqué sa disponibilité à vendre sa filiale OTA à l’Etat algérien ». M. Karim Djoudi, a dans ce contexte, indiqué que « nous avons engagé une opération d’achat avec OTH ».

Intervenant à l’issue de la présentation de la déclaration de politique générale du gouvernement devant l’APN, le ministre de tutelle a affirmé que « l’Algérie entretient une relation avec OTH qui est le détenteur de la licence GSM et qui est détenteur des actions d’OTA (Orascom Telecom Algérie) ».

A titre de rappel, le ministre de l’Industrie de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, avait indiqué dernièrement que  » tout changement dans l’actionnariat d’Orascom Telecom Holding (OTH) ne saurait remettre en cause les engagements déjà pris de céder OTA à l’Etat algérien « .

Selon le ministre des Finances, la fusion de Weather Investments, propriétaire principal d’OTH, avec le groupe russe de téléphonie VimpelCom, et la cession de droits d’OTA qui est une société de droit algérien officiellement engagée entre les deux parties, suite à la décision de l’Etat algérien d’exercer son droit de préemption prévu par la législation nationale sur les cessions d’actions de la société OTA envisagée par la société mère (OTH), sont « deux opérations distinctes ». « Notre partenaire est OTH. L’Etat s’en tient uniquement à ce qui a été officiellement écrit. Actuellement, nous sommes dans une phase d’évaluation », a souligné M. Djoudi qui rappelle dans ce sens que « l’Etat avait lancé un appel d’offres international pour sélectionner la banque d’affaires qui sera chargée de l’évaluation de la société afin de déterminer la valeur de la transaction ».

Le premier responsable des finances, a fait savoir, en outre, que « le redressement fiscal d’OTA sur la période 2004/2007 a porté sur 53 milliards de DA qui ont été totalement versés par la société à l’Etat algérien ». Il a ajouté par la suite, que « pour la période 2008/2009, une vérification fiscale a permis de dégager un premier montant qui a été annoncé à Djezzy pour procéder aux vérifications ».

Lemya Ouchenir

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