Un cinquième round de négociations en perspective

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Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a interpelé le secrétaire général de l’ONU afin intervenir pour sauver la vie de plus de 60 détenues berbères et marocains en grève de la faim depuis 3 semaines tout en dénonçant les pratique barbares du makhzen et ses alliés tout en déclarant  » qu’en aucun cas, on ne peut qualifier le dernier round qui s’est déroulé à New York comme des négociations quand on sait que la partie marocaine impose son diktat.”

à vrai dire les deux protagonistes s’acheminent vers une cinquième rencontre dont la date reste à déterminer surtout que Alger et au lendemain de l’échec des négociations de Manhasset a appelé les deux parties à une négociation de fond. Ainsi, l’Algérie a exprimé sa joie à l’annone de la tenue de ce round.

De son côté le porte-parole du gouvernement sahraoui, Omar Mansour, a souhaité que le Président français, Nicolas Sarkozy, ait une politique « plus équilibrée » sur la question du Sahara occidental du fait que cette dernière et la France ont « des objectifs communs », concernant la lutte contre le terrorisme dans ce sens, il déclare que. « La France est un pays membre du Conseil de sécurité de l’ONU et fait partie des grandes puissances qui ont présenté les résolutions 1754 et 1783 » appellant le Maroc et le Front Polisario à négocier « de bonne foi et sans conditions préalables » pour aboutir « à une solution politique juste, durable et mutuelle  » permettant d’assurer l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Par ailleurs il a indiqué que la tenue de cette rencontre et d’un référendum d’autodétermination est plus que possible pour peu que le scrutin soit équitable et se déroule dans la clarté et la transparence absolue en incluant deux options en tentant d’imposer un nouveau cadre de solution à travers une perspective d’accord de paix qui a été adopté par le Conseil de sécurité ainsi que l’indépendance qui est plus que vitale et nécessaire pour le peuple sahraoui. Pour autant, ces négociations se placent sous le signe de nouvelles démarches des Nations unies, les pays d’Afrique pour apporter des clarifications et des solutions de pourparlers tout en rejetant toute démarche unilatérale du Maroc si l’on se réfère aux dernières déclarations du chef de l’état algérien à l’agence Reuters que la décolonisation du Sahara occidental  » n’est pas un casus belli entre l’Algérie et le Maroc et prend acte de la responsabilité des Nations unies ainsi que du Conseil de sécurité tout en appelant au respect du cessez-le-feu de 1991. »

Ainsi les autorités algériennes voient en les négociations la seule issue pour permettre aux peuples magrébins de trouver la sérénité et la paix. Pour elle, le processus de paix passe par une négociation bilatérale et équitable de bonne foi de la part des Marocains qui ont renié, jusqu’ici tous les engagements internationaux précédents.

Merbouti Hacene

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