Le FLN demande un programme spécial de relogement

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Dans un point de presse animé au siège de son parti situé à la rue Tensaout-Cherif, le coordinateur de la kasma FLN d’Akbou, en l’occurrence Iskounène Med Arezki, a tiré la sonnette d’alarme en lançant un appel de détresse : “Nous nous sentons concernés au FLN, la situation alarmante générée par l’oisiveté et le chômage d’un côté, et par les actions citoyennes de protestation qui se multiplient ces derniers temps (fermeture de la RN26 par les citoyens de GAS et de l’Azig et fermeture du siège de l’APC par les habitants de la Cité du stade), de l’autre” déclarait le responsable de la kasma d’Akbou.

“Concernés “parce que” nous sommes convaincus qu’un élu doit concrétiser les promesses faites durant la campagne électorale. Je suis élu ; je fais partie de l’APC ; je dois avoir mon mot à dire aussi. Les décisions doivent se décider lors des AG dans la transparence telle que celle de reloger dans des préfabriqués, chalets ou roulottes les gens de la cité GMS ; cela devait se discuter d’abord en AG”, ajoutait gravement le coordinateur de la kasma d’Akbou. Dans un courrier officiel adressé le 24 mars et qui a été montré à la presse invitée, les élus municipaux FLN, en l’occurrence Iskounène Med Arezki et Djerrah Bachir, demandent d’urgence de pouvoir discuter de la situation alarmante de l’habitat précaire que à Thikhamine, Vouyemchach, Idjdarène, Piton et autres…”. Iskounène affirmait solennellement qu’en cas de refus de la tenue de cette AG sollicitée ou dans le cas positif et si les décisions ne sont pas en faveur de ces citoyens contestataires, lui et M. Djerrah “se démarquer ont” de ces décisions et soutiendront les citoyens et leurs actions de protestation.

“Nous demandons que “GMS” soit recasée dans des logements définitifs (après tout, qu’est-ce que la différence entre ces logements proposés et ceux dont il est question ? 500 à 700 millions ? Nous demandons à ce qu’on sursoit à la vente des terres de l’Azib, qu’“elles restent agricoles ; nous sommes contre la vente et l’investissement”, comme en Tunisie par exemple. “Nous demandons que l’Etat ait un regard sur la région pour sortir la jeunesse en détresse du cercle vicieux du chômage et lui créer des postes de travail”, déclarait encore Iskounène Med Arezki. Cela devant de nombreux citoyens de la cité GMS, délégués du comité des quartiers pour la plupart, lesquels délégués ont fait visionner aux correspondants locaux de la presse le film de la précarité et du délabrement alarmants de leur cité et de la situation misérable en général. Après avoir dénoncé le manque de planification dans les constructions réalisées en général (obstruction de toute aération par les immeubles de la cité des enseignants, prix logements de GMS, par exemple), le coordinateur de la kasma exigera un programme spécial pour le cas de la cité GMS, un programme de relogement.

Taos Yettou

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