La décentralisation engagée au début des années 80 comme c’est le cas de la communes d’Aït Yahia Moussa ou encore de Tizi Gheniff où des annexes de mairie ont été réalisées à Tafoughalt et à Ath Itchir, a été reproduite à Draâ El Mizan. Dans le cadre des PCD de 2006, une antenne de ce genre a été lancée à Boufhaima, une localité située à quelque cinq kilomètres du chef-lieu de la commune sur la route d’Alger (RN 68).
Cette annexe a été réceptionnée. Incessamment, elle sera opérationnelle, avons-nous appris de source locale.
Ce nouveau service va réduire la pression exercée sur l’état civil de Draâ El Mizan, lequel souffre énormément. Certes, cette nouvelle infrastructure est bien accueillie par les habitants du village en question, mais il est peut-être attendu des autorités locales de programmer d’autres annexes pour les grandes agglomérations tel le versant de Tazrout allant jusqu’à Henia ou encore une autre du côté d’Ichoukrène et Sanana.
Ceci pour les villages situés en zone rurale.
Et pourquoi pas une autre antenne pour la nouvelle ville, car il faut dire que la population se concentre de plus en plus de ce côté. La commune de Draâ El Mizan compte environ cinquante mille habitants.
L’actuel état civil est en souffrance parce qu’il n’est pas exclusif pour la municipalité, mais il accueille aussi les citoyens des communes faisant partie de la daïra : Frikat, Aït Yahia Moussa et Ain Zaouia. “On ne peut pas tout de même refuser de délivrer une fiche familiale pour quelqu’un qui viendra d’Aït Yahia Moussa et même de Tizi Cheniff”, nous a dit un agent de bureau d’état civil fréquenté par de nombreux citoyens venant de l’ex-commune mixte. En définitive, il est temps de continuer cette décentralisation pour soulager la population.
Amar Ouramdane
