Aussi, on croit savoir que les services de sécurité appréhendent une autre série d’attaques terroristes qui viseraient d’importantes infrastructures de sécurité. Ce serait donc pour se prémunir contre cette perspective, mais aussi de mettre en échec ce nouveau plan diabolique d’attaques terroristes que plusieurs convois militaires ont été stationnés tout au long des chemins précités, particulièrement sur l’axe Maâtkas-Tizi-Ouzou, pour les besoins d’un nouveau bouclage de ce sinistre maquis d’Amjoudh d’où avaient été planifiés l’ensemble des attentats qui ont frappé toute cette région. Les forces de l’infanterie de l’ANP, qui veulent cerner tout ce vaste territoire, ont été appuyées par un autre dispositif d’artillerie qui avait commencé, très tôt hier, le pilonnage sous la surveillance de deux hélicoptères qui survolaient cet impénétrable zone de repli des acolytes de Abdelqahar Benhadj qui, dit-on, s’y trouverait toujours. Il convient de souligner que toutes les pistes menant vers cette base arrière de l’ex-GSPC sont intensément minées et tout le monde se rappelle de ce triste bilan d’un officier et de 02 soldats (dont un élément de la Garde communale de Beni-zmenzer) tués par l’explosion d’une mine en 2007, quand les forces combinées des services de sécurité avaient tenté de progresser dans ce territoire boisé et très escarpé.
L’opération risque
de prendre du temps
C’est dire que pour l’heure, les militaires se contenteraient, de prime d’abord, d’un bouclage, à se fier à une source généralement bien informée, et l’opération pourrait très vraisemblablement prendre du temps pour déloger ces islamistes armés qui tiennent coûte que coûte à ce maquis pour sa position stratégique car surplombant toute la vallée du Sebaou et contenant également de véritables bunkers dans les falaises et les gorges d’Ighzer Ouguergour.
Il convient de rappeler que tous les kidnappings de commerçants et d’entrepreneurs dont le dernier (B.M) remonte à 40 jours et qui reste toujours aux mains de ses ravisseurs, ont été effectués précisément sur ce tronçon du CW 147 au niveau de la contrée d’Ibetrounen relevant territorialement de la commune de Tizi-Ouzou.
Les récurrents faux barrages y sont également planifiés à partir du maquis d’Amjoudh. Il demeure, par ailleurs, impossible d’avoir la moindre information du bilan de cette opération de bouclage et de pilonnage tant que l’assaut et le ratissage ne sont pas encore effectués.
I. L.