Dans la nuit de mardi à mercredi, un commando de l’ex-GSPC a ciblé le siège de la Garde communale de Souk-El Had, jouxtant une entreprise chinoise de construction immobilière.
Il était 1h du matin, quand un garde communal en faction, à cet endroit, fut surpris par l’explosion d’une bombe artisanale actionnée à distance. Le garde communal a péri sur le coup suite à l’effondrement du mur de clôture du canttonnement en question. Réveillés en sursaut, les éléments de cette police communale ont vaillamment repoussé ladite attaque, apparemment planifiée pour faire d’autres victimes et les délester de leur armes.
Les assaillants ont pris la fuite, à l’arrivée des renforts, après, un accrochage qui aura duré plus d’une heure, a-t-on indiqué.
Dans leur retraite, les terroristes ont pu évacuer a-t-on signalé, un de leurs acolytes grièvement blessé. Les forces de sécurité ont récupéré un arsenal de guerre composé d’un lance-roquettes, une grenade, un fusil d’assaut de type kalachnikov et un chargeur.
Moins de dix heures plus tard, deux militaires seront aussi victimes d’une embuscade meurtrière, dans la partie ouest de Sidi Ali Bounab, 40 km à l’est de Boumerdès. L’odieux attentat s’est produit vers 11h a-t-on précisé, sur un chemin de montagne reliant Iwaryachen à Imaghnénen.
Les deux soldats de l’ANP se dirigeait à cet instant précis vers un cantonnement voisin, lorsqu’ils furent surpris par des rafales d’armes automatiques provenant d’un coin boisé.Intervenant rapidement, un détachement de l’ANP a torpillé de nombreux coins suspects avoisinants avant de récupérer les dépouilles des deux militaires assassinés. Une opérations de ratissage a été déclenchée, hier en milieu d’après-midi dans la zone montagneuse précitée.
Pas moins de deux hélicoptères de combat survolaient ladite contrée, pendant que des sections de l’artillerie classique bombardaient les monts et vallées où l’on pressentaient la présence de groupuscules sanguinaires
Salim Haddou