D’ailleurs, pour le seul secteur de l’éducation, il y a trois syndicats différents, à savoir la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation dépendant de l’UGTA, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation et enfin, le Syndicat national des travailleurs de l’éducation, lesquels d’ailleurs se retrouvent avec deux secrétaires généraux, l’un agréé par l’Intérieur, l’autre par la Justice. Les différentes coordinations se sont affiliées séparément aux différents syndicats et il n’est pas rare de trouver la même corporation dans les trois syndicats. D’autres coordinations nouvellement créées ne savent plus à quel saint se vouer et attendent patiemment le dénouement des différends pour décider du syndicat à choisir.
Mécontent de la tournure des débats et des interventions lors du congrès de l’UGTA, le secrétaire général du bureau de la FNTE (Sete) de Béjaïa avait claqué la porte du congrès.
Cette décision qui va à l’encontre de la très officielle UGTA avait fait réagir les membres de ce bureau qui avaient purement et simplement retiré leur confiance à ce dernier et l’ont destitué.
Apparemment, le syndicalisme en Algérie est dans sa phase de tourmente, passage obligé pour tout mouvement ou association.
Est-ce réellement une solution pour le travailleur, cette multitude de syndicats, notamment quand cela concerne un même secteur ?
A. Gana