Des journées importantes passent inaperçues

Partager

l Malgré un nombre de plus en plus important d’associations qui voient le jour au niveau de la daïra d’Aïn El Hammam, les activités à caractère culturel sont paradoxalement très rares. Le manque d’initiatives pour certaines, ou de moyens pour d’autres, ont fini par plonger dans la léthargie les plus prometteuses d’entre elles. A leur décharge, il faut relever qu’elles sont composées de bénévoles souvent occupés toute la semaine, à leurs postes de travail. Cependant, il est des événements qui sont trop importants pour échapper à l’attention des concernés. Nous n’en voulons pour preuve que des manifestations telles la Journée mondiale de l’eau ou celle de la lutte contre le sida passées sous silence. Seule la Maison de jeunes, “Tahar Oussedik”, malgré un programme de travail chargé, a marqué le 7 avril, Journée mondiale de la santé, par une exposition. C’est peut-être peu mais elle a le mérite de rappeler aux visiteurs de l’ex-FAJ l’importance que revêt la lutte contre le Sida ou le tabagisme et autres fléaux. Nous ne pouvons continuer à vivre en marge du monde. Si nous cherchons un monde meilleur à léguer aux générations futures, il importe que chacun, quel que soit son statut, responsable, association ou simple citoyen, s’implique dans ces batailles que sont la préservation de l’environnement ou celle de la lutte contre de nombreuses pathologies dont la gravité interpelle toutes les forces vives. Les associations devraient se mobiliser pour ces nobles causes comme elles le font lors de manifestations folkloriques. A l’heure où de par le monde l’attention est concentrée sur tout ce qui concerne la santé des populations, chez nous on rate même l’occasion de sensibiliser nos concitoyens ne serait-ce que l’espace d’une journée.

Nacer B.

Partager