Aït Menguellet annule sa conférence de presse et retire sa plainte

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Cet artiste symbole et porte-flambeau, bien entouré et conseillé par des amis et proches de sa famille, a choisi la voie de l’apaisement et de la sérénité pour ne pas faire de l’affaire un abcès de fixation à retournements à risques, surtout en cette période d’avril considéré à juste titre comme mois de surprises.

L’agression dont ont été victimes, Djaffar et Sid Aït Menguellet, a suscité la désapprobation de tous les citoyens de Tizi-Ouzou et des localités car connus pour leur exemplarité et leur comportement.

La riposte première de Lounis Aït Menguellet était faite, dans le moment de la colère. D’abord d’interpeller les pouvoirs publics afin d’assurer la sécurité puis de tenir une conférence de presse à la Maison de culture Mouloud-Mammeri afin de s’expliquer sur le sujet.

Conférence annulée en dernière minute en dépit de la présence sur les lieux de tous les organes de presse, les médiateurs de Aït Menguellet ont prié poliment la presse de quitter les lieux pour le motif que la conférence n’aura pas lieu et que l’état de Lounis (très choqué et fatigué) ne peut lui permettre de tenir son point de presse.

Alors que la plainte est déposée au niveau du commissariat de police par les victimes de l’agression, les services de police ont convoqué et entendu pas moins de 5 présumés agresseurs.

Dans l’après-midi d’hier, les plaignants, coup de théâtre, ont procédé au retrait de la plainte et accepté le règlement à l’amiable proposé par les auteurs de l’agression. En effet, un comité de sages a été constitué, pour demander officiellement des excuses à Lounis Aït Menguellet et que le fâcheux incident qui s’est produit n’a été qu’une dérive par erreur. Déjà hier tôt le matin sur les lieux où devait se tenir la conférence de presse, des émissaires se sont présentés pour demander pardon à Lounis Aït Menguellet. La démarche fut entretenue, on croit saisir que Lounis Aït Menguellet a reçu une délégation en son domicile à Tizi-Ouzou, pour lui proposer un règlement à l’amiable du conflit avec la reconnaissance du tort causé à ses enfants.

A. Brahimi

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