En effet, questionné le délégué spécial de l’APC de Kherrata, M. SaÏd Hamamine, nous a déclaré qu’en date du 31 mars 2008 et d’après les statistiques officielles en sa possession le service de l’état civil de la commune de Kherrata a enregistré un nombre d’inscrits impressionnant (naissances, mariages, décès). “Ce nombre, dit-il, a atteint le chiffre de 149 917 dont 114 897 inscrits non-résidants de la commune de Kherrata”.
“Cependant, ce taux d’inscrits est dû, nous confie-t-il toujours, à plusieurs raisons. D’une aprt, l’existence d’ue maternité, d’où l’obligation d’inscrire toutes les naissances que ce soit celles de la commune de Kherrata ou celles des communes limitrophes.
L’existence d’un hôpital est un autre facteur qui oblige l’inscription de tous les décès au niveau des registres de l’état civil de la commune de Kherrata.
D’autre part, l’existence d’un tribunal dont la compétence s’étend de la commune de Draâ El Gaïd à l’ouest jusqu’à la commune de Melbou à l’ouest. Ajoutez à cela la présence des différentes infrastructures administratives qui ont la plupart du temps une liaison directe avec le service de l’état civil.
En plus des causes citées précedemment, le grand obstacle qui perturbe et nuit au bon fonctionnement de ce service est le découpage administratif effectué en 1984 et qui a vu le détachement de deux communes (Draâ El Gaïd et Oued El Berd), relevant actuellement de la wilaya de Sétif puisque les registres matrices de ces deux communes demeurent toujours au niveau de la commune mère, Kherrata, d’où l’obligation de délivrance des extraits de naissances n°12 de cette commune.
Aussi, et malgré les grands efforts fournis par les employés de ce service, beaucoup reste à faire et les citoyens sont dans la plupat du temps mécontents et non satisfaits des prestations. Et pour parer à tout cela et améliorer un tant soit peu les prestations de services, plusieurs dispositions, nous dit-on, ont été prises, à savoir la mise à la disposition du service de tous les moyens nécessaires au travail, le renforcement du service par du personnel administratif, l’équipement et la réorganisation de la salle de mariage. Enfin, le rêve tant convoité par l’ensemble des élus locaux est l’introduction du système informatique au niveau du service de l’état civil de la commune. Certes, cette opération est peu délicate mais une fois lancée il est certain qu’elle apportera beaucoup de bien aussi bien pour les citoyens que pour la commune.
Smaïl Chenouf