Les mis en cause dans cette affaire ont été accusés par la chambre d’accusation dans sa décision datant de février dernier suite à l’ordonnance de notification de transmission du dossier émanant du procureur général près la cour de Boumerdès d’appartenance à un groupe terroriste affilié au GSPC, tentative d’assassinat avec préméditation, et vol à main armée.Selon l’acte d’accusation, à la veille des dernières élections locales, soit le 9 octobre 2002, une bombe artisanale enfouie sur la bordure de la RN 24, plus précisément à la hauteur du quartier (Merad) situé entre la ville de Réghaïa et Boudouaou El Bahri, explose au passage d’une patrouille de la Gendarmerie nationale de retour d’une mission de sécurisation de centres de vote, occasionnant des dégâts importants à l’un des quatre véhicules de la gendarmerie de Réghaïa.Par la suite, l’enquête a abouti à l’identification des auteurs de ce forfait. Il s’agit de A.A. né en 1973, ZO. S né en 1968, ZI. R. né en 1973 et ZE. H., né en 1969, tous issus de la même localité suscitée. Cependant, ayant rejoint le maquis, les accusés n’étaient pas entendus par les services de sécurité, néanmoins des mandats d’arrêt ont été lancés contre eux en octobre 2004 par le tribunal de Rouiba. Toutefois, à l’issue du procès programmé dans le cadre de la deuxième session criminelle, le juge a prononcé quatre condamnations à mort par contumace contre ces dangereux individus activement recherchés par les services de sécurité.
Saïd B.