l La commémoration du 28e anniversaire du printemps Amazigh continue à Maâtkas. Ainsi, après une semaine d’Amazighité organisée par la Maison de jeunes locale, voilà que la dynamique association culturelle “Tigejdit Naït-Zaïm” prend le relais aujourd’hui par l’organisation d’importantes manifestations au niveau du village Aït Zaïm. Ce village vibrera donc au rythme des “Imazighen” trois jours durant.
Des expositions au théâtre en passant par la chorale et des conférences, les hôtes du village auront droit également à des banquets traditionnels (Waâda) durant tous les jours que tiendra cette fiesta. Signalons par ailleurs que c’est M.Younès Adli qui animera une conférence portant sur un thème inhérent à l’Amazighité.
Chapeau au créneau dans cette circonscription où toutes les autres associations s’y sont quasiment éclipsées.
Idir Lounès
A quand une banque pour la circonscription ?
l Les salariés et surtout les “capitalistes” de Maâtkas, de Souk El Tenine et des contrées avoisinantes ne cachent plus leur ire face à l’absence d’une banque ou du moins d’une petite succursale qui leur éviterait des déplacements astreignants vers les autres municipalités (Boghni, Draâ Ben Khedda et Tizi Ouzou). En effet, en plus des milliers de salariés, ils se comptent aujourd’hui par centaines ceux qui prennent le risque d’emporter avec eux d’importantes sommes d’argent à “placer” dans des comptes qu’ils auraient ouverts auprès des BADR, CFA, BNA, surtout avec toute cette dégradation du climat sécuritaire sur nos chemins et routes.
Ce sont surtout les commerçants et autres artisans, des organisme publics telles les agences de l’ADE et de Sonelgaz qui en souffrent le plus. C’est dire que plusieurs épargnants se voient contraints de thésauriser leur argent faute précisément de banques. Les salariés vivent également la même contrainte et ils se voient obligés de se rabattre sur des comptes postaux. Pourtant, ce n’est pas la volonté de ces dernières à s’installer dans cette région de plus de 52 000 habitants qui manque, dès lors que plusieurs d’entre elles ont déjà manifesté leur intérêt de s’y implanter, mais, encore une fois c’est l’absence de terrains susceptibles d’accueillir leurs succursales qui ressurgit car actuellement l’autorité locale trouve toutes les peines du monde à “caser” ces projets immobiliers en raison de la contrainte foncière devenue un véritable casse-tête chinois pour les élus. L’alternative préconisée par les citoyens est la disposition des particuliers à louer leurs immeubles situés en plein chef-lieu aux éventuelles banque désirant s’y installer. “La “vacance” de l’ancien siège APC de Souk El Tenine ferait également l’affaire pour cette histoire de banque”, dira un commerçant du chef-lieu communal. C’est dire enfin que pour l’heure seules les deux agences postales (toujours pleines à craquer) servent d’alternative aux épargnants.
Idir Lounès
