“Le statut des travailleurs du secteur fin prêt”

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La visite guidée, à laquelle a également pris part Ould Ali El Hadi, le directeur de la culture de la wilaya, a été inaugurée par une longue halte chez les “cuisiniers” et “pâtissiers” du Centre de formation professionnelle de Drâa Ben Khedda, lesquels, sous leur tente installée à l’entrée de l’immeuble, ont passé toute la matinée à préparer mets et recettes pâtissières en l’honneur du ministre et de ses accompagnateurs.

Celui-ci s’est d’ailleurs révélé un fin gourmet et a grandement apprécié le menu proposé.

Le reste de la visite était une tournée dans chacun des stands exposants, où le ministre s’est particulièrement intéressé aux stagiaires de l’école “Les mains magiques,” spécialisée dans la coiffure et les soins de beauté.

Une école qui propose une gamme très variée de spécialités qui ont attiré toute l’attention de la délégation. Pour ce qui est du concret, cette visite a permis de résoudre, de manière définitive, le conflit qui secoue l’institut de Oued Aïssi. En effet, le ministre a proposé de s’entretenir directement, et en présence des journalistes, avec des délégués de stagiaires, ce qui a permis à ces derniers d’exprimer ouvertement leurs soucis qui se résument en l’absence d’internat, de la demi-pension et de certains problèmes pédagogiques.

M. El Hadi Khaldi n’a pas hésité à régler le problème séance tenante, et ce, en chargeant l’inspecteur du ministère à se déplacer sur les lieux dès aujourd’hui et de rouvrir l’internat et la demi-pension. Le ministre à toutefois jugé inacceptable l’attitude de la directrice de l’institut laquelle, dit-il, lui a fait parvenir des rapports selon lesquels le conflit serait définitivement dénoué.

Vers la fin de la visite, M. El Hadi Khaldi à improvisé une petite rencontre avec la presse durant laquelle il a fait certaines déclarations intéressantes, à commencer par l’annonce de l’achèvement du statut des travailleurs du secteur, en passant par les problèmes d’infrastructure qui paralysent l’expansion de la formation professionnelle à Tizi-Ouzou. Un déficit, explique le ministre, qui est essentiellement dû au problème des litiges fonciers lesquels ne cessent d’empoisonner la région et de freiner son développement. Pour finir, M. El Hadi Khaldi à confié que la formation professionnelle dans la wilaya à bénéficié, ces dernières années, d’une enveloppe dépassant les 100 milliards de dinars.

Ahmed B.

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