L’impérative implantation d’une unité de la Protection civile

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L’on se rappelle tous, en effet, de l’ampleur des dégâts occasionnés par les incendies apocalyptiques de l’été 2007 alors que les unités les plus proches sont situées à plus de 20 km et de surcroît “prises” par d’autres feux signalés dans leurs circonscriptions respectives. La volonté des autorités locales de faire “venir” les pompiers dans cette région surpeuplée a buté, encore une fois, sur cette contrainte foncière qui surgit à chaque fois qu’il y a lieu d’implanter le moindre projet immobilier. Il y a lieu de rappeler que la Protection civile a dépêché sur les lieux l’année précédente, une équipe technique pour constater de visu l’assiette de terrain proposée à cet effet par l’APC. L’assiette en question, située au lieu dit “Zlibou” a été jugée inadéquate et surtout trop exiguë et par conséquent, elle n’a pas été retenue. L’absence d’un patrimoine foncier communal susceptible de contenir des infrastructures publiques de grande importance constitue un authentique goulot d’étranglement pour toute velléité de développement local.

Et ce n’est certainement pas les exemples qui manquent, à l’instar de cette difficulté de réaliser des programmes de logements sociaux. Aujourd’hui, les autorités locales conscientes de ce casse-tête chinois comptent s’y mettre sérieusement et trouver des alternatives au problème du foncier. Parmi tous les projets tombés à l’eau, en raison précisément de cette contrainte, nous citerons un collège à Aït Aïssa Ouziane (celui-ci est en voie de relancement), ainsi que ceux deux agences bancaires. Rappelons aussi que pour le projet de la Sûreté de daïra il a fallu l’octroi d’un bâtiment municipal, devant accueillir au départ la maison de la poterie, pour que la Police puisse enfin s’y implanter.

En conclusion, une unité de la Protection civile doit nécessairement être érigée pour la simple raison que celle-ci est vitale, d’autant plus que l’unité la plus proche et située à quelque 20 km de Maâtkas (Ouadhias ou Tizi Ouzou).

Il faudrait donc impérativement dénicher un lot pour cette unité quitte à l’acquérir auprès de particuliers en contrepartie d’une indemnisation financière.

Idir Lounès

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