L’éradication des bidonvilles, un atout foncier

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Erigée au statut de municipalité lors du dernier découpage de 1984, la commune de Frikat manque énormément d’assiettes foncières.

D’ailleurs, ce problème entrave le lancement des projets qui sont accordés à cette commune. Ce qui a aussi réduit ces espaces lorsqu’entre 1997 et 2002 un site a été consacré à la construction de logements dans le cadre des aides sociales groupées.

“C’est un massacre”, nous avait dit un élu. Actuellement, il y a des bidonvilles même au chef-lieu. Le problème de l’éradication dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire n’est pas réglé. Actuellement, les autorités locales pensent au moyen de récupérer l’assiette foncière. “Pour mener à terme ce phénomène, il faudra prendre en charge ces cas dans le cadre de la réalisation des logements sociaux”, nous a confié une source locale. “Un programme de cinquante logements sociaux locatifs est lancé en attendant d’autres” et d’ajouter “avec cinquante millions de centimes : un citoyen ne peut rien faire”. Si ces options sont maintenues, la commune va récupérer ces lots de terrains qui serviront au développement du centre urbain. “C’est un atout foncier pour la municipalité. On sait bien que ces citoyens ne pourront pas construire sur ces assiettes”, a conclu notre source. A Frikat, l’engouement est surtout pour ce qui concerne l’habitat rural. Des centaines de citoyens ont déjà lancé leurs projets. Nombreux sont ceux qui ont fini. Pour les prochaines attributions, l’aide de l’Etat est passée à 70 millions de centimes. “Même si cette aide est un peu consistante, il y a toujours des bénéficiaires qui ne pourraient pas construire”, nous a déclaré un citoyen. Rappelons que dans cette commune, l’affaire des logements APC/CNEP squattés n’est pas encore réglée. Ces unités sont finalement transférées au social. Le chef-lieu de Frikat attend cette éradication car ces baraques de fortune offrent un décor des plus hideux.

Amar Ouramdane

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