Un impressionnant cortège de policiers a été déployé dimanche à Séoul pour entourer le relais de la flamme olympique. L’étape sud-coréenne de la flamme olympique s’est achevée dimanche à l’issue d’un relais à Séoul, acclamé par une foule de Chinois en liesse, malgré quelques heurts avec des protestataires, vite maîtrisés par plus de 8 000 policiers. Poursuivant son périple, elle est arrivée dans la nuit, à Pyongyang, en Corée du Nord, où le régime communiste appuyé par Pékin a promis « zéro manifestation ». Aujourd’hui, elle sera à Hô-Chi-Minh-Ville, au Vietnam. A son tour, Hongkong se prépare à prendre le relais en expulsant trois Danois, militants des droits de l’homme qui comptaient manifester vendredi au passage de la flamme, tandis qu’au pied de l’Everest, est arrivée une torche spécialement conçue pour l’ascension de la plus haute montagne du monde. Une équipe d’alpinistes devrait entamer l’escalade début mai pour atteindre le sommet au milieu du mois prochain.En dépit de la proposition de Pékin de reprendre le dialogue avec un représentant du dalaï-lama, le scepticisme reste de mise de part et d’autre. Le prix Nobel tibétain, appelle de nouveau à des discussions « sérieuses » avec la Chine. « Nous avons déjà participé à six rounds de discussions et rien n’en est sorti et si cette fois la Chine est sérieuse, alors c’est positif, mais si elle veut juste montrer au monde que nous discutons, alors cette rencontre est inutile », a souligné le porte-parole du chef spirituel en exil, Tenzin Takla.
Dans la presse chinoise le ton n’a pas radicalement changé quand il s’agit d’évoquer « la clique du dalaï-lama » qui, « maîtrise depuis toujours les joutes verbales » et dont « les idées donnent le vertige ».