Des villes comme Tizi Ouzou ou Béjaïa ne cessent de prendre de l’expansion et c’est certainement un signe de vitalité que de voir leurs rues s’encombrer de voitures, de bus et fourgons, qui vont et viennent, il est vrai, dans un tintamarre assourdissant, et des nuages de fumée qui ne sont bons ni pour les poitrines ni pour l’environnement. Désagréments des grandes villes et répétons-le, signes d’activité et de dynamisme. De rues défoncées ont été rafistolées et avec le nouveau dispositif de circulation, on note quelques améliorations dans le comportement des conducteurs. Mais si la plupart d’entre eux portent désormais la ceinture de sécurité, beaucoup continuent à se comporter comme avant : excès de vitesse, dépassements, refus de priorité… Mais le plus irritant sont les stationnements interdits ou gênants. On continue à garer sa voiture n’importe où, au mépris des autres conducteurs ou des passants créant des embouteillage et surtout des risques d’accident. Il y a bien des lieux où on peut stationner mais ils sont généralement pris, dès le matin, de bonne heure ou alors squattés par les commerçants qui se partagent les bords de trottoir, en mettant des cageots : “aire de stationnement réservée” disent-ils, comme si les trottoirs en question leur appartiennent. Il reste les parkings sauvages “gérés” par des jeunes qui préoccupés seulement par le gain, installent les aires de stationnement n’importe où, aggravant les problèmes de sécurité. Comme on a pensé aux trémies, dont personne ne conteste l’utilité, il est temps de penser aux parkings. Mais de vrais parkings…
S. Aït Larba
