Ainsi, les choses semblent évoluer à une vitesse effrénée durant ces trois dernières années où pas moins de 500 habitations individuelles construites récemment dans différentes cités ont été dotées de l’énergie électrique en 2003. Puis s’en est suivi un projet d’alimentation de la ville en gaz de ville lancé en 2003 dont l’extension a touché quatre villages situés à proximité (Adha, Mikouchaduane, Takaâtz et Amalou). Les travaux venaient d’être achevés et les essais opérés ce qui augure la mise en service pour bientôt.Pour la remise en l’état des trottoirs défoncés et des chaussées obstruées, deux projets d’aménagement sont actuellement en cours de réalisation. Le premier d’un montant de 16.000.000,00 DA concerne la nouvelle zone d’habitation urbaine qui démarre à l’entrée ouest de la ville jusqu’au rond-point Imazighen dont les travaux consistent à la réalisation d’un mur de soutènement sur plusieurs centaines de mètres, la pose de bordures de trottoirs, de carrelages sur les trottoirs, de caniveaux de drainage des eaux pluviales et de bitumage pour le tronçon jouxtant le collège fondamental Guénini et le lycée Mouhali. Un second projet de même type d’un montant de 6.000.000,00 DA relaie le premier à partir de ce rond-point, suit la route nationale 26 en traversant toute la ville pour se terminer à la sortie sud de la ville. Ce projet compris dans l’enveloppe budgétaire des PCD de l’exercice 2003 a été retardé par les travaux de réalisation du gaz de ville et consiste aussi en la remise en l’état des trottoirs avec la pose du carrelage, des bordures de trottoirs et des caniveaux de drainage des eaux pluviales.La cité des 48 logements est devenue un grand chantier de réalisation de génie civil avec l’extension de celle-ci vers le haut par la construction de centaines de logements d’habitation dans le cadre social et promotionnel et en bas par la réalisation de deux bâtiments sportifs venus s’ajouter aux intérêts sportifs déjà existants au même endroit (salle de jeux, terrain de football, aire de jeux de proximité et voûte communale) formant ainsi un complexe où se pratiqueront toutes les disciplines. Cette cité a bénéficié aussi, d’un plan d’aménagement de la route principale lui donnant accès pour le drainage des eaux pluviales qui, en hiver, au moment des averses, devient une rivière qui menace les habitations situées en contre-bas.Ceci étant, et en parallèle, il existe encore des projets lancés il y a des lustres mais qui demeurent en veilleuse. Il s’agit de la zone d’activité créée il y a 12 ans de cela et dont l’ensemble des lots ont été vendus à quelques dizaines d’investisseurs et que seul un projet a été réalisé au jour d’aujourd’hui, pénalisant ainsi la population en âge de travailler et qui sombre dans le chômage ou dans des emplois précaires de manutention quant ils existent. Aussi, l’abattoir communal dont les travaux ont été entamés il y deux ans et arrêtés quelques mois après pour faute d’enveloppe budgétaire pendant que les bouchers continuent à aller immoler leurs bêtes ailleurs. Ces deux projets méritent toute l’attention des pouvoirs publics quant à leur remise sur rails.
L. Beddar