Si les travaux de réalisation du lycée n’ont duré que 18 mois pour une enveloppe financière de 22 milliards, la salle omnisports par contre a dépassé deux années et les clés tardent à être livrées aux potaches qui sont restés, à leur grand dam, sur un goût d’inachevé. En effet, les travaux ont été interrompus la première fois pour des raisons inconnues pour ensuite reprendre timidement avant de s’arrêter complètement.
Selon les informations “arrachées” auprès de certains responsables, la rupture est due à l’indisponibilité de la toiture métallique sur le marché et l’on pense déjà à une formule “magique” pour poursuivre les travaux.
Au moment ou l’on croyait qu’un intérêt particulier était porté à l’intention des élèves qui souffrent le martyre en hiver comme en été après le lancement des travaux de cet ouvrage conçu comme étant une véritable bouffée d’oxygène, voilà que l’absence de suivi et la présentation des faux problèmes comme prétextes pour justifier l’état des lieux déguise une aboulie avérée. Et quand on sait que les infrastructures sportives existantes sont rares, il est grand temps que les autorités daignent mettre le paquet au moins pour préserver ce qu’il y a déjà.
Rabah Zerrouk
