Les protestataires exigent le respect de « l’accord établi entre les deux APC, stipulant que l’usine de plâtre médical, s’engagerait à recruter pour ses besoins en effectif équitablement dans les deux communes ». Pour rappel, cette usine implantée à mi-chemin des communes d’Ahnif et d’El-Adjiba, est exploitée conjointement par la société française Corpa et Cosider.
Après avoir interrompu la circulation automobile pendant près de deux heures, les jeunes révoltés ont enfin dégagé la route et se sont dirigés par la suite vers l’usine pour la fermer. « L’usine ne rouvrira qu’une fois le fameux accord respecté à la lettre », nous dira un des délégués des protestataires. Hier matin une délégation de jeunes chômeurs s’est rendue au siège de la wilaya où une entrevue avec le chef de cabinet du wali en présence du P-DG de l’usine a eu lieu afin de trouver une solution. Lyès, un jeune délégué joint par téléphone, nous dira « rien de nouveau pour le moment.
Le P-DG de l’usine a été catégorique, il a même menacé de ne recruter aucun d’entre nous. Nous ne céderons pas tant que nos revendications, qui sont des plus légitimes, ne seront pas satisfaites ». Le P/APC de la commune d’Ahnif qui nous a reçu dans son bureau dans la matinée d’hier nous a dit ceci : « C’est une affaire qui me dépasse, et je ne m’engagerais jamais dans de tels conflits. »
Omar Soualah