Le ministre français des Affaires étrangères et européennes Bernard Kouchner, était, hier en visite, d’une journée, à Alger.
Cette visite, telle que prévue, entre dans le cadre de l’activisme français afin de promouvoir le projet cher à Nicolas Sarkozy, de l’Union pour la Méditerranée (UPM), selon la presse française.
Mourad Medelci, qui accueillait son homologue français à l’aéroport d’Alger, s’est félicité, au début de la réunion avec M. Kouchner, tenue à la résidence El-Mithak, de la » consolidation des relations entre la France et l’Algérie, et qui se manifeste à travers l’échange de visites entre responsables des deux pays et la concrétisation de projets de coopération bilatérale « . A l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le diplomate français a affirmé que ce projet sera » différent » du processus de Barcelone. En outre, le ministre français a indiqué dans une déclaration à la presse, avoir évoqué avec le Président algérien, M.Bouteflika, le » projet d’Union pour la Méditerranée et la place de l’Algérie et de la rive Sud « . Notons, par ailleurs, selon toujours des sources médiatiques que l’Algérie chercherait à obtenir des éclaircissements sur le projet, qui doit être lancé officiellement le 13 juillet au cours d’un sommet des candidats à l’UPM, par le Président français Nicolas Sarkozy.
Pour rappel, dans un entretien accordé dimanche passé à l’APS, M. Kouchner avait indiqué que l’Algérie faisait partie des » partenaires majeurs sur lesquels la France compte beaucoup » pour participer à l’UPM. Il a ajouté, par ailleurs, que » nous sommes très attachés à la réussite de ce projet, qui sera au cœur de la présidence française de l’Union européenne, à partir du 1er juillet prochain « .
Selon la presse nationale, l’adhésion de l’Algérie à ce projet serait tributaire de conditions liées essentiellement au passé colonial de la France et aux exactions commises contre le peuple algérien.
N. Belbachir