La plateforme des revendications remise à la Présidence

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En effet, une vingtaine d’enseignants contractuels venus de différentes wilayas (Alger, Blida, Chlef) étaient au rendez-vous afin d’exprimer leurs ras-le-bol concernant leur conditions de travail qualifiées de  » pitoyables « .

Les protestataires n’ont pas manqué de crier leur colère en contestant les contrats à durée déterminée imposés durant plusieurs années à cette catégorie d’enseignants qui perçoivent des salaires inférieurs par rapport à ceux de leurs collègues confirmés. Outre cela, ils ont déploré le fait que  » les concours d’accès au poste d’enseignement sont à chaque fois annulés « .

Par ailleurs, et concernant la décision du ministre de l’Education qui consiste à intégrer 20 000 enseignants contractuels, Mme Benzebouchi a déclaré qu’il est inadmissible d’intégrer 20 000 enseignants sans se préoccuper du sort des 20 000 autres.

 » Les enseignants contractuels refusent catégoriquement de passer le concours de titularisation étant donné qu’ils ont exercé des années durant. Certains ont jusqu’à quinze années d’exercice! « , nous dira-t-elle. La présidente du CECA et un enseignant contractuel ont été reçus par un responsable au sein de la présidence de la République. Ce dernier, après avoir vu la plate-forme de leurs doléances, les a assurés que leur situation sera examinée.

Pour arracher leur droit, les enseignants contractuels ont brandi la menace d’aller  » vers une grève de la faim à l’échelle nationale, si la présidence de la République ne prend pas en considération leurs doléances « .

Dans la plate-forme des revendications figurent « l’intégration des enseignants contractuels employés avant le 31 décembre de l’année en cours l’intégration de ceux qui ont exercé une année d’emploi et enfin la réintégration des enseignants contractuels exclus abusivement « .

Ils demandent également l’ouverture de postes budgétaires pour les matières récentes, comme l’informatique.

Lemya Ouchenir

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