Dès 10h, le sit-in commençait déjà à prendre forme, avec une participation très remarquée des enseignantes affiliées audit syndicat. Le principal grief retenu contre la D. E. cette fois, c’est “l’incompétence avérée” du personnel travaillant dans le service de la paie, lequel, soutiennent les protestataires, n’arrivant toujours pas à gérer des situations financières pourtant clairement définies par des textes de loi.
Par ce fait, l’UNPEF propose que “toute personne ne pouvant s’adapter au bon fonctionnement dudit service soit purement et simplement écartée de là”. Rien de moins ! Dans la foulée, le syndicat préconise l’instauration d’un bureau d’ordre dans ce même service afin de mieux contenir la gestion des salaires. Cette proposition a été d’ailleurs soumise au chef de cabinet du wali, qui a reçu une délégation de l’UNPEF à la fin du sit-in. Lors de cette entrevue, les syndicalistes ont reconnu que le D.E. de Tizi-Ouzou fournit des efforts méritoires pour une meilleure prise en charge des doléances des enseignants, mais que cela reste insuffisant par rapport au nombre de situations pendantes. Le deuxième chapitre de l’entrevue a été consacré au volet de la gestion des œuvres sociales de l’éducation. A cet effet, l’UNPEF, par le biais de ses délégués, a demandé que ce service jouisse d’un statut plus décentralisé, et ce, dans la finalité de toucher plus de travailleurs.
Pour ce faire, les syndicalistes ont proposé l’instauration de commissions indépendantes de toute action syndicale dans tous les établissements. Une commission wilayale se chargera de coiffer ce nouveau réseau d’enseignants pour un meilleur partage des avantages offerts par les œuvres sociales.
Ahmed B.