L’Algérie occupe la première place concernant les accidents de la route en Afrique et le quatrième au monde après l’Italie, la France et les Etats-Unis d’Amérique. Le facteur humain et l’état des routes algériennes sont les principales causes de ce fléau inquiétant qui reste la première cause de mortalité chez nous.
Ainsi, les accidents de la circulation restent le premier facteur de mortalité en Algerie conséquence directe de l’explosion du parc automobile algérien estimé à plus de 3 millions de véhicules ainsi que le mauvais état routes. En effet plus 8 748 accidents de la circulation ont été enregistré sur les routes algériennes causant le décès de plus de 990 personnes ainsi que 1381 blessés, un bilan affreux et alarmant enregistré par les éléments de la Protections civile ainsi que les services de la Sûreté nationale.
Un bilan en hausse de plus de 14 % en ce concernant le nombre de décès par rapport à la même période de l’année 2007 (872 morts). Quant au nombre d’accidents, il a augmenté de 11,42%. Pour les causes des accidents, le facteur humain reste de loin le premier facteur à hauteur de 88 % dans cette hausse du nombre d’accidents. En effet, l’excès de vitesse reste la cause principale des accidents, l’état des routes n’est pas en reste, l’erreur technique ainsi que l’alcool au volant.
Par ailleurs, les accidents de la route font plus de 3 000 handicapés à vie chaque année, un chiffre affolant. Quant aux régions les plus touchées par le phénomène, Alger vient en pole position. Ainsi et pour réduire ces chiffres alarmants, la Direction des transports urbains de la wilaya d’Alger a pris l’initiative de créer un centre national de régulation de la circulation ainsi que d’installation de feux tricolores pour piétons dans les carrefours où la circulation des véhicules et des piétons est intense. Quant aux autoroutes, un renforcement des radars est prévu par la Direction de la sûreté nationale ainsi que par la Gendarmerie nationale afin de mettre fin à ce fléau inquiétant qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes.
Hacene Merbouti