28,6 % des élèves sont dépendants

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La consommation du tabac reste l’une des principales causes de mortalité dans le monde aux effets néfastes comme le cancer du poumon aux conséquences aggravantes. L’organisation mondiale de la santé estime à trois millions le nombre de personnes qui décèdent chaque année des suites des conséquences du tabagisme.

Ainsi et selon une étude de la médecine épidémiologique et préventive, la consommation du tabac dans le milieu scolaire est en constante augmentation. Cette étude a pour but d’estimer la prévalence du tabagisme dans le milieu scolaire et de tester auprès des élèves leurs connaissaces sur les méfaits de ce phénomène et sa répercution sur la santé de l’individu. En effet, 28,6% des élèves sondés déclarent être des fumeurs et 12,7 % ont déjà consommé une autre forme de tabac. Quant au tabagisme passif, l’exposition à la fumée ambiante demeure très élevée, ainsi 4 élèves sur 10 partagent le foyer dont le père ou le frère est fumeur, et 2 élèves sur 3 sont exposés au risque de la fumée ambiante dans les lieux publics, et 3 élèves sur 10 ont des parents qui fument.

Le sondage a révélé que 3 fumeurs sur 10 ont émis la volonté d’arrêter de fumer, et 9 élèves sur dix pensent que la consommation du tabac devrait être interdite dans les lieux publics.

Quant à l’age de la première cigarette, il se situe entre 10 et 14 ans.le nombre de cigarettes consommées par jour est de 9 par élève. La consommation par sexe est comme suit : le sexe masculin, 28 % et le sexe féminin 14,5 %. Quant à la connaissance sur les risques du tabagisme, 94 % des élèves déclarent que le tabagisme est nocif pour la santé contre 6 % qui avouent ne pas l’être.

Cette hausse de consommateurs de tabac dans le milieu scolaire est la conséquence directe de l’absence de programme d’éducation sanitaire ainsi que des campagnes de sensibilisation.

Ainsi, il est urgent de mettre en place un programme d’information sur les risques liés à ce fléau nocif et les maladies respiratoires et cardiovasculaires,qu’il peut provoquer chez l’être humain.

Hacene Merbouti

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