Ce fut l’occasion pour le ministre de fustiger une certaine presse qui a, à ses dires, altéré ses propos relatifs à ce qui s’est produit à Berriane.
“Je n’ai jamais dit que les évènements de Berriane ont été provoqués par des mains étrangères,” a-t-il lancé. Et d’ajouter que “au stade actuel de l’enquête qui se poursuit, on ne connaît d’ailleurs ni l’identité ni les références des auteurs des manipulations constatées à Berriane”.
Seulement, je précise poursuit-il “que les services de sécurité ont trouvé un micro-ordinateur sur lequel est gravé un écrit en rapport direct que les dits-évènements. L’écrit est adressé par son auteur à des personnes étrangères. Et l’on ignore si les destinataires sont des algériens établis à l’étranger ou des membres des ONG étrangères.”
Sur la lancée, le ministre a ajouté que la cellule de lutte contre la cyber-criminalité a mis la main sur un (autre) groupe d’individus en possession de micro-ordinateurs contenant des références sur “le conflit récent entre les deux communautés Mozabite et Malekite”. Un conflit exacerbé suite à des tracts distribués par des individus récemment appréhendés par les forces locales de sécurité.
Et les journalistes doivent faire preuve de discernement en rapportant les informations ou les propos d’autrui, a-t-il encore renchéri.
Un peu plus loin, le ministre dira que les récentes émeutes ayant secoué la ville d’Oran ne sont pratiquement qu’un fait anodin. “Car, ce n’est pas la première fois qu’on assiste en Algérie ou ailleurs à de telles manifestations.” Il notera cependant que les débordements récents constatés dans la seconde ville du pays sont en rapport direct avec le sport en général et la réglementation actuelle du football en particulier.
Et c’est pour celà, a-t-il conclu “que d’autres dispositions spéciales que d’autres dispositions spéciales en matière d’activité sportive seront prises prochainement”. Le haut commis de l’Etat a exprimé enfin, sa satisfaction concernant la prise en charge des effets du séisme dans la wilaya de Boumerdès. Il a mis en avant les importants moyens mobilisés par l’Etat dans le cadre de la gestion post-séisme.
Salim Haddou