«Je crois qu’il est nécessaire de parler du code 01/14 qui est le code de la route qui a institué un ensemble d’outils, qui sont les fichiers nationaux, à savoir le fichier des permis de conduire, la carte grise et les infractions aux règles de la circulation routière. La mise en place des trois fichiers est en mesure de rassembler les bases de données dans les 48 wilayas.» dira-t-il. Cette journée consacrée au système de formation et d’entraînement à la conduire, a été initiée par le Centre national de prévention et sécurité routière en collaboration avec le centre universitaire de Bouzaréah. Par ailleurs les statistiques indiquent que la gravité des accidents de la circulation a franchi la ligne rouge avec plus de 4 000 morts chaque année. Le nombre des accidents de la circulation enregistré en 2007 au niveau national a atteint 39 010 avec un nombre de victimes estimé à 4 117 morts et 61 139 blessés, à noter également que le plus grand nombre d’accidents est toujours enregistré en zones rurales, provoquant toujours plus de morts et de blessés. «L’homme est le premier facteur du terrorisme de la route ; excès de vitesse, dépassements dangereux, utilisation de portable durant la conduite, conduite en état d’ivresse …» El Hachemi Boutalbi, le secrétaire général du Centre national de prévention et sécurité routière, dira «Notre objectif est de faire parvenir le message de sensibilisation jusqu’au fin fond du territoire national.» Par ailleurs, parmi les recommandations de ce nouveau système, selon M. Messaoud -Nacer ; la création de licences spécialisées pour certaines formations complémentaires au permis de conduire, encourager le perfectionnement et le recyclage des chauffeurs, augmenter le volume des séances de formation, notamment l’aspect pratique, l’amélioration des conditions de l’accès à la formation de la conduite, prendre en charge les formations nécessaires pour le brevet de chauffeur professionnel sur l’ensemble des wilayas pour les catégories des poids lourds, ceci afin de réduire le nombre des accidents sur nos routes. Pour rappel l’Algérie qui occupe aujourd’hui la triste quatrième place à l’échelle mondiale, devance même les pays développés et ce n’est pas fortuit.
Maouchi Yahia