Médias et langue amazighe

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Pour cette manifestation, qui s’étalera sur une durée de trois jours, un riche programme a été concocté par les responsables de cette institution et qui traitera de différentes questions entre autres: les points pratiques du droit à l’information en Algérie, la régulation de la Télévision et de l’Internet, la langue amazighe dans les médias, l’espace médiatique tissé par les télévisions arabes satellitaires, la langue amazighe, médias et territoires, la radio algérienne et le droit à l’information, la Chaîne 2 et la langue amazighe, la traduction journalistique et ses problèmes linguistiques. D’éminents enseignants universitaires à l’image de Brahim Brahimi et Mostefaoui Belkacem, pour ne citer que ceux-ci, se pencheront sur cette problématique liée à la communication et à l’information et présenteront des communications juste après l’ouverture officielle de ce colloque. Le juriste et avocat H.Saheb, quant à lui, abordera la question de la langue amazighe de son intrusion institutionnelle à son officialisation qui demeure encore une problématique. Cette communication à la fois politique et juridique débouchera sur une série d’interventions relatives à l’usage de cette langue dans les mass médias ainsi que les difficultés liées à la traduction. Cette dernière, qui nécessite un lexique approprié, ne cesse de peser lourd sur les journalistes qui ne sont pourtant pas formés dans cette langue et qui se trouvent devant le fait accompli de communiquer dans une langue autre que celle dont laquelle ils sont formés. C’est justement le thème qui sera abordé par Sadi Kaci, enseignant à l’université de Tizi Ouzou durant la deuxième journée de cette rencontre. Notons enfin que ce genre de rencontres permettra d’asseoir la langue amazighe sur des bases solides et contribuera d’une manière efficace à lui éviter le charlatanisme.

M. Smail

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