Bélaïd AbrikaC’est un sentiment de tristesse. Jusqu’à présent, sept ans après, nous n’avons pas encore découvert les assassins de Lounès, ainsi que les raisons. Ses assassins sont toujours en liberté. Nous sommes touchés dans notre chair par la perte de ce grand militant de l’amazighité. Nous sommes là pour dire que nous sommes toujours fidèles, à notre combat, qui est celui de Lounès et nous réclamons toujours haut et fort, la vérité sur les circonstance de son assassinat.Le combat de Lounès est un combat de générations. Il est mené depuis des décennies. Il y a des acquis, il y a d’autres acquis qu’il faudra avoir, et il s’agit de perpétuer cet idéal.
Le jeune JugurthaMoi et mon ami sommes venus de Chlef pour commémorer et rappeler Lounès.Il s’est sacrifié pour notre cause. Matoub, c’est difficile pour moi de le qualifier. Il chantait tout haut ce que nous endurons et nous ressentons en silence. Je suis heureux d’avoir retrouvé autant de monde, sept ans après la mort de Lounès. C’est une preuve que Lounès est toujours parmi nous. Aujourd’hui, nous avançons et nous comprenons les choses grâce à lui. Lounès était un grand.
Propos recueillis par Mourad H.