“A défaut de l’Algérie, le congrès se tiendra au Maroc”

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Le président du CMA a exprimé sa déception parce qu’il est fort probable que le congrès ne se tienne pas en Kabylie comme programmé lors de la rencontre de Nador (Maroc) en 2005.

Une annulation dûe au silence des autorités qui n’auraient pas délivré d’autorisation à leur manifestation. Les démarches pour l’obtention d’un “feu vert” ont commencé le 15 janvier 2008.

A ce jour, le mutisme des autorités concernées n’a pas été levé. Le président du CMA a affirmé que le silence des autorités est pire qu’un refus car il exprime un mépris à l’égard de cette ONG. Ce silence est considéré comme étant une discrimination à l’égard des Berbères. L’orateur s’étonne devant l’attitude des autorités algériennes qui se montrent beaucoup moins souples que les autorités marocaines qui ont facilité la tenue du congrès en 2005. Il est d’ailleurs fort probable que dans la mesure où l’administration algérienne persiste dans son indifférence, le congrès se tiendrait au Maroc. Quatre villes marocaines ont postulé officiellement pour sa tenue, à savoir Tanger, Meknes, Marrakech et Agadir.

L’attitude du gouvernement algérien, du reste absurde, a été au centre des questions de la majorité des journalistes. Le CMA a saisi la justice hier matin et c’est maître Mezine qui s’occupe désormais de cette affaire “Nous avons saisi la chambre administrative afin d’obtenir les motifs de ce refus implicite,” a déclaré l’avocat Mezine. Pour ce dernier, ce refus constitue “une entorse à la Constitution et sur le plan politique, elle est synonyme d’une régression.” Au sujet des membres des associations qui s’opposent à l’actuel Bureau fédéral du CMA de Tizi-Ouzou, M. Belkacem Lounès a affirmé qu’ils sont toujours membres du CMA et que les divergences qui s’expriment actuellement relèvent des problèmes internes au CMA “qui seront réglés à l’intérieur de la structure.”

A. M.

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