Le projet des 40 logements LSP en souffrance

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Les bénéficiaires de logements dans la formule LSP dans la commune d’El-Adjiba viennent de sortir de leur réserve pour afficher leur mécontentement suite au retard injustifié qu’accuse le projet de construction de leurs logements. En effet, constatant que toutes les démarches entreprises au niveau local n’ont pas abouti, ces bénéficiaires ont décidé de porter plus haut leur requête, et ce en s’adressant au premier responsable du secteur de l’habitat et l’aménagement du territoire, en l’occurence le ministre.

Dans une correspondance qui lui est adressée, dont une copie nous est parvenue, les protestataires retracent l’historique de ce projet lancé depuis…2004 et sollicitent l’intervention de ce responsable à l’effet de dénouer cette crise. Pour rappel, le projet en question est prévoit la construction de 70 logements. Le maître d’ouvrage, qui n’est autre que l’AFICOB, a, après avoir réuni les conditions nécessaires, à savoir l’assiette qui devait abriter cet exploit ainsi que la première tranche de l’apport personnel des bénéficiaires a jugé utile d’attribuer ce chantier à deux entreprises. La première a été alors chargée de réaliser un lot de 30 logements et la seconde devait s’occuper du reste. Si la première vient d’atteindre 80% du taux de réalisation, la situation n’est pas du tout la même pour la seconde. Ainsi, la joie des bénéficiaires n’a pas trop duré pour se transformer en déception. Car, le chargé de ce lot a vite lâché prise pour abandonner le chantier. Une année plus tard, soit en septembre 2005, l’Agence foncière, pour y remédier, décide de scinder ce lot de 40 appartements en deux de 20 chacun et lance un avis d’appel. Seule une entreprise a émis le vœu de prendre en mains un lot. Quant au second, il n’a à ce jour pas trouvé preneur. Deux mois seulement après le lancement des travaux, le même scénario s’est reproduit. L’entrepreneur a plié bagages et s’en est allé.Il faut dire que l’assiette reservée à cet exploit et qui, longe l’axe de la RN 5 traversant cette localité, commence à prendre l’ampleur d’une décharge publique dans un centre urbain. Des trous béants constituent également un danger public et de facto, reflète une image regrettable rappelant une ville abandonnée par les siens. Enfin, les rédacteurs de cette correspondance lancent un appel pressant à l’endroit du premier responsable de ce secteur le priant d’user de toutes ses prérogatives et d’intervenir à l’effet de trouver les solutions appropriées à cette situation qui n’a que trop duré et, par ricochet, leur redonner espoir d’habiter enfin leurs logements et d’accéder à un niveau de vie décent.

M. Smail

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