Selon les chiffres de l’Office national des statistiques, l’Algérie a connu une évolution de près de cinq millions d’habitants depuis 1998, date du 4ème recensement. Ainsi, la population algérienne est estimée à 35 millions d’habitants dont 29 millions résident dans les grandes agglomérations, soit un taux de 71 %, conséquence de l’exode rural massif des années 90, un taux de 16 % dans les agglomérations secondaires et 13 % dans les régions éparses. En effet, dans ces zones il a été recensé 681 175 logements habités contre 691992 en 1998, dont la majeure partie se situe sur le littoral, ce qui fait de l’Algérie un pays de plus en plus urbain
Côté villes, Alger arrive en pole position avec 2 947 450 habitants ; elle a connu une évolution de 400 000 habitants en dix ans.
559 737 ménages ont été recensés la wilaya de Sétif occupe le 2ème rang avec 1 495 403 habitants suivie respectivement d’Oran avec 1 442 956 habitants, Djelfa avec 1 164 870 habitants, Batna avec 1 126 809 habitants.
Quant à la wilaya de Tizi Ouzou, elle arrive au 6ème rang avec 1 119 664 habitants qui se concentrent principalement en ville, vu la ruée des populations de la campagne vers les grandes agglomérations à la recherche de conditions de vie meilleures. Sur le plan des habitations, l’ONS estime le nombre de logements à 7 millions sur le plan national occupés par plus de 5 millions d’habitants ; quant au nombre de logements inoccupés, il est estimé à un million et demi. Le nombre de nomades est de l’ordre de 230 000, ainsi que 300 000 qui résident dans des établissements spécialisés.
Quant au nombre des membres au sein de la famille il a atteint une moyenne de 6,5 individus contre 7,1 en 1998.
Par ailleurs, les résultats affichent clairement la baisse de la natalité au sein de la population et qui s’explique par le niveau d’éducation chez les couples, l’évolution des mentalités ainsi que la baisse du pouvoir d’achat chez les ménages.
Hacene Merbouti