Les agents recenseurs des communes de la daïra de Boghni affichent ces jours-ci une vive inquiétude à cause du retard enregistré dans le versement de leurs indemnités, pourtant annoncé pour la période succédant à la fin de l’opération du recensement général de l’habitat et de la population. Maintenant que les choses n’évoluent pas comme l’espéraient les jeunes universitaires engagés pour assurer cette opération, il y a matière à se poser des questions sur l’inefficacité de notre administration à honorer ses engagements. Cet état d’esprit, on le trouve chez de nombreux agents que nous avons rencontrés et qui continuent de réclamer leurs dus car en fin de compte la plupart d’entre eux sont sans emploi, et s’ils ont accepté d’affronter le terrain c’est qu’ils étaient dans le besoin. Pour rappel, les pouvoirs publics et en particulier ceux qui étaient en charge de mener à bien le 4e RGPH, ont donné toutes les assurances aux concernés, particulièrement le volet financier. Et pour mieux illustrer la colère des agents recensseurs outrés par cet état de fait certains réfléchissent désormais à s’organiser pour mener une action de contestation en associant leurs collègues des communes limitrophes. En somme, l’Office national des statistiques auquel incombe la responsabilité de trouver une solution à ce problème, doit accélérer les procédures pour assurer un traitement à chacun puisqu’il semblerait que le dysfonctionnement signalé vient de ses services et non des collectivités locales comme peuvent le croire certains.
M. Haddadi