Les jeunes réclament leur stade à Aït Arbi

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Lancé en février dernier, ce projet est en effet à l’état de chantier cinq mois après, d’où l’impatience des jeunes du village. “Le projet, si vital pour notre jeunesse, semble vouloir s’éterniser, à voir sur le terrain l’amer constat de ces travaux frappés par un certain laisser-aller et où pas la moindre mesure n’a l’air de venir régler le problème”, dira un jeune villageois, mordu du foot, approuvé par son camarade, adepte lui plutôt de cross. Nos interlocuteurs indiquent que la DJS qui supervise ce projet a été avisé et ils espèrent qu’elle réagisse rapidement pour éliminer ce blocage. La daïra d’Iferhounène accuse déjà un retard sensible dans la prise en charge des jeunes sur le plan sportif, faut-il le rappeler, manquant cruellement de structures d’accueil en la matière. La salle polyvalente, par exemple, située à côté de l’ex-souk el fellah, est toujours inexploitable.

Pourtant, indiquent nos sources, celle-ci aurait bénéficié d’un budget spécial pour sa rénovation.

Fermée il y a quelques années, elle est livrée aux aléas du temps et à l’envahissement des détritus. Paradoxe au moment où les jeunes de cette localité affichent une réelle volonté de faire du sport, notamment en cette saison estivale durant laquelle plusieurs tournois sportifs sont programmés, pour répondre, un tant soit peu, à l’attente des jeunes en matière de loisirs.

Aussi, ces derniers, à défaut de “stade” sont contraints de se rabattre sur des terrains souvent accidentés, dépourvus du minimum de normes requises pour organiser leurs jeux favoris, notamment le football. Quoiqu’il en soit, ces jeunes villageois restent néanmoins convaincus — ils l’espèrent du moins — que ce problème constitue l’une des préoccupations majeures des autorités locales.

A. B.

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