L’Algérie n’est pas candidate pour accueillir le secrétariat de l’UPM

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Après le sommet des chefs d’Etat qu’a accueillis la capitale parisienne tout récemment dans le cadre du lancement de l’UPM, Marseille s’apprête à recevoir la première rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays concernés. Le rendez-vous est pris pour les 3 et 4 novembre prochain même si M. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères francais a laissé entendre avant-hier lors de son intervention sur la chaîne info en continue France 24 que la date pourrait subir des modifications. Kouchner a néanmoins confirmé que c’est lors de cette rencontre que sera prise la décision ou sera hébergé le secrétariat de l’UPM. A ce sujet, l’orateur a évoqué cinq pays susceptibles d’accueillir cet organisme. Il s’agit du Maroc, Barcelone pour l’Espagne, Malte, Tunisie et Marseille pour la France.

Doit-on rappeler que l’UPM est actuellement gérée par une coprésidence assumée par la France et l’Egypte. « Pour le moment, il y’a une présidence collégiale partagée entre le président Sarkozy, et Moubarek, et ça se passe plutôt bien, il y’a une concertation mutuelle sur tous les sujets », devait dire en substance M. Kouchner. Ce dernier n’en dira pas plus pour autant sur les nouveautés présagées se contentant de dire la réjouissance de la France sur ce qui a été déjà acquis : « Il n y a pas si longtemps, personne ne croyait au projet. Maintenant c’est une réalité, la Syrie était bien là, et personne n’a contesté sa présence, bien au contraire.

Donc c’est déjà ça, il y a surtout ce cadre, tout le monde s’est mis à table pour parler des objectifs communs. » Pour rappel ces derniers consiste en la dépollution de la Méditerranée, un plan pour l’énergie solaire, des autoroutes maritimes, un regroupement des moyens de la Protection civile une université, et un « Erasmus » méditerranéens, le développement des PME et la sécurité alimentaire.

Radia Hamouche

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