Les fêtes de mariages sont devenues pratiquement la source de l’apparition des intoxications alimentaires, qui commencent à prendre de l’ampleur vu le nombre de cas déjà enregistrées, et ce, en dépit du programme de prévention et de sensibilisation mis en œuvre par les pouvoirs publics.
En effet, après les 33 cas apparus à Féraoun et Merdj Ouamane, il y a de cela 10 jours, c’est dans la localité de Bouzoulem dans la banlieue d’El-Kseur que sont signalés une douzaine de cas d’entérite qui seraient dues à la consommation de nourriture avariée. Les malades atteints de ces troubles digestifs ont tous assisté à la même fête de mariage jeudi dernier. Suite à l’apparition des symptômes, les victimes ont été transférées à la polyclinique d’El Kseur et les services d’hygiène de l’EPSP ont rapidement ouvert une enquête épidémiologique. Rappelons que les analyses des premiers cas de Féraoun et Amizour ont révélé qu’il s’agit bel et bien d’intoxication alimentaire. Selon M. Talbi, chargé d’hygiène et de prévention à l’APC d’Amizour, ce seraient la manipulation et la conservation des denrées alimentaires qui laisseraient à désirer et seraient à l’origine des cas révélés.
Pour faire face ainsi à ces intoxications, le technicien d’hygiène préconise le contrôle vétérinaire de la viande lors de ces fêtes, de limiter le temps de conservation des repas et bien sûr de faire attention à l’eau distribuée à l’aide des citernes et qui peut être la source de MTH.
Nadir Touati
