Le wali de Béjaïa s’est exprimé, hier, devant le mouvement associatif de la commune d’Amizour, où il a effectué une visite de travail, accompagné d’une forte délégation composée du P/APW et des directeurs des secteurs techniques de la wilaya. En répondant à une panoplie de problèmes posés par les représentants des associations de villages et quartiers des cette municipalités, Ali Bedrici est revenu sur deux questions essentielles qui ont ébranlé cette commune. Il s’agit d’abord du CEM qui devait être implanté à Tadart Tamokrant mais qui a été délocalisé ailleurs sur ordre du wali partant pour mettre un terme au conflit intervillages autour de son implantation. Aussi le projet Alexo est revenu au débat hier alors que l’unité est donnée comme opérationnelle il y a plus d’une année. Si le P/APW de Béjaïa a qualifié cette unité d’“illicite” car elle est érigée “en violation de loi sur l’urbanisme”, le wali de son côté a préféré ne pas faire dans la précipitation et dans la passion pour arriver à dire que ces deux sujets seront réexaminés par ses services En termes de projets, le premier responsable de la wilaya a accordé trois projets consistant en construction de trois salles de classes au niveau de l’école primaire Bouker, la réalisation d’une tribune pour le stade communal, le revêtement en bitume de la route de Boukhalfa et de l’hôpital, ainsi que l’octroi supplémentaire de 100 logements ruraux pour faire face à l’exode rural qui vide les villages de l’arrière-pays. Une multitude de problèmes touchant pratiquement tous les domaines ont été posés par les représentants des associations devant les responsables techniques de la wilaya. Nous y reviendrons.
Nadir Touati