Trois autres grévistes évacués vers l’hôpital

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Trois enseignants ont été évacués hier matin par les services de la Protection civile à l’hôpital Zemirli d’El Harrach, à Alger, un enseignant est dans un état comateux.

A ce jour, 14 enseignants ont été donc hospitalisés depuis le début de la grève de la faim déclenchée le 14 juillet dernier.

Une réunion entre les partis politiques et les enseignants grévistes de la faim a été tenue hier au siège du Snapap et ce, pour la préparation et l’organisation d’une rencontre avec le ministère de l’Education nationale prévue pour demain ; ceci avec la participation de différents syndicats autonomes et les personnalités nobles et actifs. Cette réunion sera également consacrée à l’organisation du rassemblement du 30 juillet prochain.  » Pas question de baisser les bras et nous allons poursuivre notre grève jusqu’au dernier souffle s’il le faut, afin d’arracher nos droits « , dira Meriem Marouf, chargée de communication du Conseil des enseignants contractuels (CNEC). Elle a, en outre, déploré  » laxisme et l’ignorance de services des urgences médicales de l’hôpital Zemirli, le harcèlement de la Sûreté nationale dans l’enceinte de l’hôpital, ainsi que les menaces des infirmiers du secteur d’appeler la DRS.  » La chargée de communication du CNEC a lancé un appel aux personnalités nationales, aux symboles de la Révolution algérienne à intervenir rapidement afin de mettre fin à cette situation critique. Il est à rappeler que les enseignants contractuels demandent :  » la régularisation de la situation des enseignants contractuels et leur intégration quelle que soit leur spécialité, le versement des salaires non versés depuis trois ans et de bénéficier des primes de documentation et de qualification.  » Ces enseignants contractuels réclament également la titularisation des enseignants contractuels après une année d’exercice et la réintégration de ceux exclus abusivement.

Lemya Ouchenir

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