Un nouveau blocage sur le chantier autoroutier

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Deux fois de suite, un groupe de personnes a tenté de bloquer le chantier au niveau de la localité de Tameziavt, située au sud-est de la commune d’Ahnif. Pour la journée du mardi 29 juillet, il a été question d’une perturbation limitée dans le temps, ayant pour vocation d’attirer l’attention des pouvoirs publics et de la Direction de l’entreprise chinoise chargée des travaux de l’autoroute afin de les amener à engager les discussions nécessaires pour fonder un terrain d’entente. Faute de réponse appropriée, le lendemain le chantier a été littéralement bloqué pendant toute la journée. A l’origine, un antécédent a rendu nécessaire le geste manifesté par les responsables chinois à l’adresse de la localité via l’APC de Ahnif. En effet, pour les besoins de travaux de terrassement l’entreprise chinoise procède à l’extraction de la terre d’un minticule et l’achemine aux divers points d’utilisation en remblais de certaines parties de l’autoroute. Ce faisant, au cours de l’acheminement de cette terre les camions de l’entreprise chinoise “piétinenté” les propriétés privées et les responsables de l’entreprise dite ont procédé à l’extension de la piste agricole de leur propre chef pour améliorer la fluidité du mouvement des camions. Conséquence ; en réaction, les propriétaires concernés se voyaient lésés, et ont manifesté leur colère tout en exigeant d’être rétablis dans leur droit, ce à quoi l’entreprise chinoise a opposé une fin de non recevoir. C’est ainsi que les attitudes des uns et des autres se durcissent et se cristallisent. Ce qui semble être un bras de fer. Se ravisant, les Chinois ont fini par céder en proposant de recruter une dizaine de personnes en contrepartie du préjudice porté aux propriétés privés et en priorité les propriétaires et/ou leurs ayants-droit.

Et cette étape se révèle un choix sélectif à l’emploi selon les protestataires contactés par nos soins. Des pères de famille sans ressources ont été marginalisés et écartés de cette “aubaine”. C’est donc foncièrement la cause déterminante qui motive cette protestation, mettant en cause le comportement des services de l’APC dans cette affaire de “recrutement” et occasionnant un préjudice à l’entreprise chinoise en la privant d’une journée de travail avec toutes les conséquences et charges improductives qui s’y rattachent. Présentement, le sort de ce nouveau nœud n’est pas encore déterminé. Une nouvelle phase latente se structure infailliblement.

DJ. Meghras

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