Douze appartements ont été recensés comme étant les plus endommagés. Il s’agit des appartements du bâtiment jouxtant le commissariat ciblé par l’attentat kamikaze. Autrement dit, 12 familles ont été classées sinistrées. Sept d’entres elles sont relogées provisoirement dans des appartements au niveau de la localité de Boukhalfa. “Les autres ont préféré se réfugier chez des proches….” a indiqué le ministre, qui s’est rendu lors de sa visite intervenant 24 heures après l’attentat qui a secoué la villes de Tizi, sur les lieux du crime, ainsi qu’à l’hôpital Nedir-Mohamed où étaient encore hospitalisés quatre parmi les 25 blessés déplorés suite à l’attaque terroriste. Le bâtiment où sont relogées les sept familles sinistrées a été la dernière halte de la tournée du ministre, avant de s’adonner au jeu des questions- réponses avec la presse locale, improvisé dans un des appartements flambant neufs attribués aux sinistrés. Ould Abbas s’est entretenu avec les membres des familles relogées, par ailleurs le ministre de la solidarité nationale qui effectuait hier sa 17e visite dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a indiqué que l’Etat dédommagera toutes les personnes qui ont subi des pertes matérielles lors de cet horrible attentat. ”Ces personnes sont désormais considérée comme des victimes du terrorisme, de ce fait elles bénéficieront des dispositions émanant de la loi concernant les victimes du terrorisme,” a indiqué ce ministre qui a dans un autre registre, insisté sur la nécessité d’une prise en charge psychologique dans pareils cas, “nous avons mobilisé (11) onze psychologues qui se trouvent sur place pour assurer une prise en charge sur ce plan,” a-t-il assuré. Ould Abbas a invité, en outre, les parents dont les familles ont été touchées par cet attentat à envoyer leurs enfants dans des camps de vacances “les camps d’Azzefoun et Chenoua (Tipaza) sont ouverts pour eux” lancera Ould Abbas qui s’est félicité qu’il n’ y ait pas de mort suite à l’attaque kamikaze. Le ministre a tenu, par ailleurs, à féliciter les autorités locales et les élus locaux pour leur mobilisation “immédiate” après l’attentat.
M. O. B.