La Dépêche de Kabylie indésirable

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L’organisation d’un séminaire sur la conteneurisation aura établi la preuve par neuf que certains de nos responsables n’affectionnent qu’un seul exercice : celui d’être caressés dans le sens du poil ! En effet, pour la couverture de l’événement, une sélection, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est autant arbitraire que d’un autre âge, a été opérée, excluant de fait certains organes de presse comme la Dépêche de Kabylie ou un autre quotidien, Le Soir d’Algérie. Ordre a été même donné au niveau du campus Aboudaou, où se tenait le séminaire, d’intercepter et d’empêcher l’accès aux lieux à tout représentant de ces deux supports, avons-nous appris, de source crédible ! A tous ceux qui se sont érigés en maîtres de la cité, de son port, allant jusqu’à interdire à un moment l’accès à la “passe” aux citoyens, sous prétexte qu’ils se préoccupent de leur santé, avant de se rendre compte qu’en fait de mesure de précaution, c’est d’une véritable bourde qu’ils ont accouché, nous répondrons par une question, une seule : qui vous a fait rois, au point d’exclure les citoyens du droit à l’information et d’organiser en catimini une inauguration réglée, comme une partition, par vos soins exclusifs ? Qu’avez-vous donc à cacher ? Sûrement pas le matériel vétuste importé dans le cadre de la joint-enture avec Portek, l’entreprise singapourienne !La nouvelle et la teneur du rapport d’expertise, établi par un bureau étranger concluant sans ambages à la défectuosité de certaines pièces, ont vite fait le tour de la ville et toute la cité en parle.Le journal des Hommes libres prend ses lecteurs à témoin de ce qu’une entreprise citoyenne, l’EPB, fait preuve d’intolérance, affichant par la même un unanimisme qui n’a plus cours. Ni ici, ni ailleurs !

B. B.

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