Quel que soit l’opérateur que vous appelez, vous vous heurtez au même problème. L’absence de champ, très fréquente ou inexistante à certains endroits, n’est pas le seul handicap des usagers de téléphone mobile. La qualité de la communication est souvent médiocre au point où votre interlocuteur ne trouve rien d’autre à faire que de vous demander de rappeler plus tard. Des grésillements et autres bruits indéterminés sont le seul message que vous entendez.
Parfois, l’interruption se produit au bout de quelques secondes suivant votre entrée en communication avec votre correspondant. Vous êtes alors contraint de rappeler et de ce fait “dépenser” une seconde unité. Ce qui fait dire aux mauvaises langues que ces coupures sont loin d’être accidentelles. “Il ne sert à rien de multiplier les promotions si on ne peut pas assurer le minimum de qualité d’écoute”, nous dit un accroc des appels gratuits qui ajoute qu’il possède plusieurs puces pour profiter des avantages de chaque opérateur. Certains appels vous “bouffent ce que vous avez gagné en promotion en un appel seulement”, avoue un autre abonné. Pourtant, à mille deux cents mètres d’altitude, Aïn El Hammam ne devrait pas rencontrer de problèmes de réception, à moins que certains relais nesoient endommagés et que leurs propriétaires n’y aient pas prêté attention. Acceptant les coûts parfois élevés, les consommateurs aimeraient, tout de même, disposer de numéros verts pour faire parvenir leurs doléances aux firmes chargées de la téléphonie mobile ou à défaut signaler à qui de droit certaines imperfections.
A.O.T.