Un praticien pas comme les autres

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Le chirurgien-dentiste s’occupe médicalement de la bouche, des dents, des gencives et des maxillaires. Il soulage, répare et veille aussi à l’esthétique d’un sourire. Il traite aussi bien les caries que les infections plus graves de la cavité buccale. A Selloum, village situé à 55 km à l’est du chef-lieu, exerce un dentiste qui se distingue de ses confrères. En effet, son cabinet dentaire demeure ouvert toute la nuit durant ce mois de Ramadhan. Grâce à son savoir-faire, ses études en Russie et à son équipement, c’est-à-dire son plateau technique, le chirurgien-dentiste de Selloum soigne caries, granulomes et autres abcès dentaires. Il dévitalise et détartre les dents. Pour établir son diagnostic, Samih peut faire des radiographies. Il intervient avec minutie pour tailler ou reconstituer une dent. Il pose des prothèses dentaires totales ou partielles comme les bridges, couronnes, dents sur pivot. Auparavant, il fait des moulages de la bouche du patient afin de faire préparer des prothèses chez son prothésiste dentaire. Il peut opérer des interventions chirurgicales sur le maxillaire par exemple. Enfin, il prescrit des traitements sur ordonnance. Pour soigner grands et petits, outre son habileté technique et sa dextérité, il fait preuve d’écoute, de tact et de psychologie. Ce chirurgien-dentiste est spécialisé en orthodontie, il suit les patients sur une longue durée pour redresser les dents et ajuster l’articulation des mâchoires. Le métier est physiquement délicat en raison de la position de travail – moitié debout, moitié assis et bras tendus. L’effort d’attention est aussi permanent. De même, il est difficile de déterminer le revenu moyen d’un chirurgien-dentiste car tout dépend de l’importance de sa clientèle, de ses honoraires et du temps passé dans son cabinet.

De plus, ses premiers revenus lui servent à rembourser le plateau technique et tout le matériel perfectionné nécessaire à l’exercice de son métier. Samih exerce en libéral mais sa réputation dépasse toutes les autres car il se met au service de sa clientèle de 10 h du matin à une heure très tardive de la nuit, allant même jusqu’au lendemain matin entre 3 h et 5 h du matin.

Pour lui, le bon service est l’atout d’un travail aussi noble que celui qu’il exerce depuis 2003, et le patient doit être soigné qu’il dispose d’un revenu ou pas. Les soins lui sont prodigués de la même manière.

Brahim. B

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