Alors que le ratissage ciblant les maquis de Thénia, en était hier à son huitième jour, les forces de l’ANP se sont redéployées encore au niveau d’autres zones sensibles de Boumerdès et Lakhdaria. Au massif forestier s’étendant de Thelath à Hazzama, nord de l’ex-Palestro où l’opération est risquée, puisque on y suspecte encore là présence de champs de mines, ce fut avant-hier un pilonnage de loin de certaines tanières d’islamistes préalablement circonscrites.
L’artillerie classique a provoqué l’embrasement d’une bonne partie du périmètre ciblé.
Le même décor est planté à la périphérie immédiate de Boumerdès. La mise, à feu de certains coins boisés a provoqué de fortes explosions de bombes artisanales. On en déduit que celles-ci étaient dissimulées en contrebas des chemins de montagne à mi-chemin entre Thénia et Zemmouri. D’autres unités spéciales ont ratissé hier la partie ouest de Sidi Ali Bounab ainsi que la dense végétation d’Ath Boudoukhane relevant de Chabet El Ameur. On escompte la maîtrise totale de ces coins de montagne, par l’installation de cantonnements et guérites après destruction des casemates des terroristes. Il va sans dire que la horde sanguinaire locale qui subit fréquemment des pertes, dans ses rangs est en passe d’être anéantie. Mais l’on redoute les actes douteux planifiés par les commandos de l’ex-GSPC ou leurs relais pour faire diversion et semer la terreur parmi la population. Les interventions salutaires de l’ANP doivent être nécessairement accompagnées d’actions civiles basées pour le maintien et la vigilance.
Salim Haddou