Des “villages” classés zones urbaines

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La commune d’Oued-Ghir, distante de 10 km du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, n’arrête pas d’abasourdir ses concitoyens. Après les 1 000 DA que devrait payer le futur marié pour effectuer l’acte de mariage et pouvoir obtenir un livret de famille, chose qui n’existe pas à la commune de Béjaïa, voilâ qu’un nouveau découpage entre zones urbaines et rurales s’est fait sans critères. Ce découpage, si on peut l’appeler ainsi, est réalisé afin de délimiter les régions qui peuvent profiter de l’aide à la construction rurale, une opération que gère l’APC de Oued-Ghir. Un citoyen de Mellala, rencontré à la municipalité pour s’informer de la dite opération s’est étonné et a annoncé : Je suis là pour me renseigner sur cette opération mais je suis très assommé en entendant que la région qui va de Oued Ghir jusqu’à Ibachiren est classée zone urbaine, donc non concernée par cette opération. Je n’arrive pas à comprendre sur quelles bases ils ont classés ces villages.” On me dit qu’Ibourassen, Mellala, Ireza et Ibachiren sont une zone urbaine alors que les routes sont dans un état déplorable : première goutte de pluie et bonjour les dégâts ! Les gens circulent sur la chaussée de la route nationale pendant l’hiver, surtout au village Seroual, parce qu’ils ne disposent pas de trottoirs. On n’a pas d’Internet ; il n’y a rien qui puisse classer mon village comme elle. Je ne sais l’utilité de ses critères, peu convaincants pour moi, où derrière tout ça il y a une manière d’avantager d’autres régions au profit des nôtres…” Espérons que les responsables de la commune de Oued-Ghir trouveront des arguments plus fiables pour convaincre leurs administrés.

Zahir Hamour

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